Georges Perros

L’homme à la moto avec ses mots sur le dos

Peut-être que le poème est le fragment de langage le plus utile à l’homme qui veut changer le monde...Être des hommes avec les hommes. Parler. (Entretien radiophonique de Georges Perros 1975)

Perros, nous rapportent ses amis, parlait, parlait, et puis sombrait dans des mers de silence d’où seule la fumée de sa pipe indiquait encore la marche du bateau intérieur. Et brusquement, il repartait dans la parole, sans logique, poursuivant ou changeant complètement de sujet.
C’était parfois comme un piano sous la mer, quand il s’asseyait pour jouer et rejouer les notes envolées comme des mouettes.
Mais surtout il lit, il lit à en perdre la raison. Et il note où il peut, éperdument, pour saisir le temps, le moment, l’impression,
Il ne se disait pas écrivain, mais « noteur ». Lecteur certes, même de profession d‘ailleurs, mais sans grand résultat autre que pour lui, et ses rivières souterraines.

Ses commentaires étaient recherches d’horizons, dépassements de la courbure des choses. Il parlait autant à lui-même qu’aux autres, et puis une opération l’a réduit au silence, encore plus près du gouffre qu’il avait toujours su. Ce pont vers l’ailleurs qu’avec ses grosses chaussures il avait toujours commencé à tâter, à gravir un peu, et s’en écarter encore un peu.
L’homme de Douarnenez n’aura que peu publié de son vivant, seulement quatre ouvrages Papiers collés 1 et 2, courtes secousses de mots, les « odes mélicanloques « à la mer et à cette patrie recomposée que fut pour lui la Bretagne, et Une Vie ordinaire, sorte de longue suite de phrases oscillant entre le poème et le roman. Quatre petites plaquettes ensuite et puis s’en va.

De toute façon il ne se voulait que « gravé sur le mur du vent ».
Entre ses envolées et ses retraits soudains, Perros a fait trace, a fait ombre dense qui l’ont rendu culte.
Sa poésie au ras des mots n’est pas la plus intéressante de son temps, ses aphorismes, bien que souvent pénétrants, sont parfois proches du banal et du café du commerce, ses commentaires souvent méchants envers les autres et envers lui-même. Et pourtant il demeure pour nous fraternel, amical, sorte de petites musiques de l’ordinaire des jours, bloc de conscience et d’honnêteté. Cette boîte à musique des jours entretenus de silence tissé aux mots, fait sa force doucement magique, sa tendresse humaine. Il y a un timbre, un parfum, une musique, qui font que l’on reconnaît immédiatement Perros dans ses petits lambeaux d’écriture.

Comment cette « cure d‘ennui » en dévidant le gris du quotidien, cette façon d’écrire au niveau des herbes battues de ses landes où il marchait, de ses fossés le long des routes étroites où il passait en moto, ne le cantonne pas à une place subalterne en littérature française ?
Il y a un mystère Perros. Il ne s’agit pas de vouloir le percer, mais de s’abandonner aux leçons d’humanité qui sourdent de sa plume. Car plus qu’une démonstration de style dont cet homme bourru n’avait que faire, c’est la belle trace éclatante de fraternité qui nous touche. Ces silences parfois nous bousculent plus que les imprécations de tant d’autres face à l’océan des jours.
Dans les landes et les bruyères des marges de la vie, de sa vie, Perros nous entraîne dans la mémoire discrète de l’humanité, comme cela en passant, comme par hasard.
J’ai très souvent l’impression de ne pas écrire en mon nom, de n’être là que par hasard. (Une vie ordinaire).
Il semblait vivre en contrebande et il est devenu le contrebandier des mots, passés comme messages clandestins aux quelques résistants, encore présents, luttant contre l’ennui des jours subis.

Des petits bouts de papier de vie

« La vie est une aveugle qui tient l’homme en laisse. » Le magnifique portrait de Perros photographié en 1975 par Michel Thersiquel dans son livre Georges Perros, de 1991. – mis en tête de cette page - en dit plus que toute une biographie, par ailleurs largement documentée.
Ce solitaire qui avait brisé les amarres de sa vie parisienne et de celle de comédien, s’était retiré à la pointe extrême de lui-même, sa pointe du Raz à lui, aussi vertigineuse, aussi secouée d’embruns et de houle. Ce n’était pas un choix hédoniste, mais une nécessité intérieure.
La solitude tenue n’est ni un exploit, ni un retrait. C’est un plaisir, comme l’incognito. Rien ne prouve que le plaisir soit un phénomène heureux.
(Papiers collés).
Il portait sa vie en écharpe, lucide, dans une sorte d’esprit de fuite perpétuel. « Je ne me place jamais loin d’une porte. J’écris presque toujours dans un endroit où je sais que je ne pourrai pas m’éterniser. Le feu au cul. J’ai toujours quelque chose à faire d’on ne peut plus urgent. » Perpétuel délit de fuite certes, mais les cordes de ses amitiés fidèles le gardaient à quai. S’il chevauchait sans trêve sa moto, « son ventre d’essence » de 1960 à 1970 et aussi son Finistère, il courait après la vie ordinaire, il courait après sa vie. Bourru il rabrouait ses voisins et ses semblables, sceptique il n’osait qu’à peine écrire, hanté par la fugacité des choses :
Noyer le présent. Nous sommes les poissons de l’air.( Papiers collés 1).
Sa fusion avec la nature arrachée par les éléments, entre bruyère et sel des jours, est sa promenade essentielle, ses stations de vie.
J’aimais me sentir dans le vent
Dans le blé bleu qui pique aux jambes
. (Une vie ordinaire)

Et son rapport à la fois charnel et dédaigneux vis-à-vis de la vie en fait un vagabond à moto du temps qui passe :
Vivre sert à quelque chose, ne fût-ce qu’à écrire qu’on crache la vie.
Solitaire il se veut, fuyard des routines il va. Et la Bretagne va devenir le havre, le lieu de respiration dans sa fuite haletante, le territoire privilégié de son souffle apaisé. Là où il aura pu passer un pacte avec la mer, un pacte avec le vent. Il est devenu un coureur des landes et des éclats des mots, brefs, déflagrants, que son humour féroce met à leur juste place :
Moi, à force d’écrire des fragments, j’ai dû en devenir un. (Papiers collés).
Glissons juste quelques menus repères sur sa trajectoire terrestre, car en fait ses correspondances, ses innombrables notes et bouts de papier griffonnés, ses poèmes, sont réellement son autoportrait.
La trajectoire très inhabituelle de sa vie, une vie ordinaire, fut balisée ainsi.
« Ici naquit Georges Machin qui pendant sa vie ne fut rien et qui continue. Il aura su tromper son monde en donnant quelques fugitives promesses, mais il manquait c’est certain de quoi faire qu’on le conserve en boîte d’immortalité. Prendre l’air était son métier... » s’était-il donné comme épitaphe.
Georges Poulot est né le 23 août 1923 à Paris.
Le 24 janvier 1978, au petit matin, Georges Perros décède à Paris, miné par son cancer du larynx. Il est inhumé au cimetière Saint-Jean de Tréboul, qui domine la mer.
Entre ces deux balises des petits bouts de vie, comme des papiers au vent. Des orgies de lecture, l’amitié de Gérard Philippe, le métier de comédien dans les années 40 jusqu’à la Comédie Française, mais sans génie particulier. Solitaire, il se cloître dans sa mansarde à Meudon, il passe la majeure partie de son temps à lire. Et à annoter, et à jouer toute la nuit du piano et des fumées des bistrots.
Grâce à l’amitié de Gérard Philippe, il est lecteur pour le Théâtre National de Paris auprès de Jean Vilar, puis pour la NRF, sans extra-lucidité lui permettant de déceler les nouveaux talents. Puis viennent le dégoût et la lassitude de la vie parisienne et l’installation en 1959 en Bretagne, et sa nouvelle vie, près de Perros-Guirec qui lui donne son espace et son nouveau nom d’écrivain qu’il aura volé dès 1952 à la Bretagne, sa nouvelle matrice. Il ne se sera pas fait breton, mais Georges Perros, incognito au milieu des légendes, à l’écart de tout.
Ses amitiés épistolaires, Jean Paulhan, de Michel Butor, de Roland Barthes,...seront ses feux de naufrageur du temps.

À Douarnenez il vit avec son épouse, Tania son amie russe qui l’avait rejoint dans sa tanière, et leurs trois enfants Frédéric, Jean-Marie et Catherine,. Il se marie alors en 1963, mais son mariage réel est avec les mots, il écrit à plein-temps et à pleine gorge, dans le dénuement.
« Allons, nous sommes tous à la même enseigne, ma femme, mes enfants, les tiens, toi qui me vois en ce moment, par le biais de ce vers qui saigne… ».
Sa grande joie fut quand en 1975 la municipalité de Douarnenez lui loua une petite maison sur les Plomarc’h qui dominent la baie, et où nul ne s’aventure.
Lui le bavard va perdre sa voix suite à la maladie en 1976 qu’il refuse de soigner. Et à 54 ans il va quitter les vanités de ce monde.
Nous fabriquons du souvenir. Et le souvenir de Perros nous remonte comme une marée.
Avec son éternel pantalon usé jusqu’à la corde, sa même veste rapiécée, sa vieille moto offerte par Jeanne Moreau, il a traversé les landes de sa vie, reprenant souffle de bistrot en bistrot, toujours dialoguant avec le vent. Sur le zinc de la vie, il s’est juste attardé, le temps de boire un verre, et « d’approcher les hommes à distance, de les entendre, de les voir, sans risquer d’être pris pour autre chose qu’une forme d’homme en transit. ». Lui l’homme sans vanités aura fait de sa vie un roman, un poème, en fait un roman-poème. Il fut un bloc d’humanité.
Vivre, c’est enregistrer. Ce qu’on appelle l’inspiration, ce ne sont que les moments privilégiés où la cire humaine trouve aiguille adéquate. (Papiers collés 1),

Des petits bouts de papier noués en mots

Écrire, c’est renoncer au monde en implorant le monde de ne pas renoncer à nous. (Papiers collés 1).

Georges Perros n’écrivait pas pour se répondre ni pour se répandre.
Georges Perros plus qu’un poète est l’homme des aphorismes, certes on le cite moins qu’un René Char, il n’en est pas moins souvent pénétrant par sa lucidité douce-amère. Georges Perros se réfugie souvent dans l’humour comme déguisement, paravent à sa souffrance.
Lui le grand bavard, souvent contraint de ne parler qu’au vent qui passe, entretenait une grande correspondance –Michel Butor, Bernard Noël, Lorand Gaspar...- tout en constatant son dérisoire de l’absence physique de l’autre. Sa pudeur immense, son pessimisme profond, lui font vite saisir le mur du virtuel : J’ai lu votre livre, vous avez lu le mien, nous avons tous les deux été touchés, mais nos visages, nos corps, restent, comment dire, posthumes. (Lettre à Bernard Noël).
« Je suis un homme d’entre-deux, jamais en place, et si j’écris, c’est dans la marge. Le texte est ailleurs. » Aussi Perros laisse toujours une grande impression d’inachevé, de petits bouts de papier égarés, et qui auraient pu donner une tout autre œuvre, accomplie, plus profonde. Il reste en fait une leçon de vie, une invitation à vivre debout, et toujours se glisse entre chaque mot, le bruit de la mer, le goût amer du vent. C’est déjà beaucoup. Cet « amer de velours brun »(Lorand Gaspard), continue à circuler dans nos têtes avec le vacarme de sa moto et de ses mots. Décousu il était, ses mots se promènent cul nu en nous.
Perros ne nous élève pas par la beauté formelle de ses mots, non, simplement il nous rend sensible au cours de la vie ordinaire. Sismographe des infimes tremblements de terre, il s’en fait l’accordeur, le sonneur à mi-voix. Il ressent, enregistre et redonne humblement la pulsation de la vie, la vie fragile, la vie parfois cruelle, parfois chantante en nous, la vie qui tremble. Il était l’ouvert, le chantre des petits riens :
Je suis pour le discours humain
Je suis pour la moitié de pain
Le désespoir c’est de se taire
(Une vie ordinaire).

« Un homme en partage » a-t-on dit de lui. Cela semble plus juste que cette statue de moraliste à lui dressée, et qui l’aurait horrifié. Il était modestement au plus proche de la vie
Mes livres ne sont que des valises à ouvrir après ma mort. (Perros).
Puisons donc dans ces malles pleines des trésors du pirate du temps qui passe.
« La poésie, pour moi, c’est le temps durant lequel un homme oublie qu’il va mourir ». (Georges Perros)

Gil Pressnitzer

Choix de textes

Tous droits réservés © Éditions Gallimard

Poèmes bleus

Extraits

....Dans ce petit bistro tout seul
Dans l’éternité de l’espace
Une clochette à l’entrée
Trois marches pour dégringoler
Dans l’ombre des choses humbles...
....
De cet ivrogne dans l’azur
Qui fait mûrir
Qui fait pourrir
Qui dit le sec et le mouillé
Sur nos fronts partitions striés
Sans la moindre musique à l’intérieur
Rengaine où sanglote la source
Barques sur le dos
Ô nos révoltes grains de sable
Poussière dans le vent fané
Qui nous redira folle course
La joie farouche
Des chevaux du langage
Quand tout était encore tremblant
D’avoir liberté de mourir
Quand tout faisait encore semblant
De l’oublier dans un sourire
Les temps sont venus de la mort
De qui portes-tu le deuil, Terre,
Grosse de tant de cadavres
Que leur innocence a trompé
Mais dont l’âme flotte
En nos rêves
Nous ne pourrons jamais plus vivre
À marcher sur vos jeunes os
À piétiner votre colère
Nous ne pourrons jamais plus rire
Comme il faudrait de bas en haut
La glotte folle,
Avec cet ogre en nos poitrines
Qui nous ronge nous fend la peau
Allez
Car nous serons bientôt ensemble
Dans la bohème du caniveau
Nous fuirons en faisant la planche
Vers d’autres rêves d’autres feux
Autour desquels perdre nos rimes
Qui ne sont plus d’amour
Ni d’aise
Il est fondu, notre métal
Nous nous retrouverons bientôt.
Poèmes bleus, © Gallimard

Une vie ordinaire

Extraits

… Et la vie
elle recommence demain
jusqu’à la mort de cette main
qui tient ce stylo main fébrile
et qu’un maigre poignet retient
elle s’en irait aussi bien
main qui me fit moquer de moi
pour n’avoir que doigts inutiles
inaptes aux sacrés travaux
sinon pour cueillir une fleur
et encore main de fortune
on ne sait comment venue là
pour finir un corps sans présence
que seule allume la douleur…
….
…J’ai force suffisante en moi
pour me lever chaque matin
Le dur est de s’acclimater
à nouveau après cette halte
en luminosité lunaire
où le rêve tisse une toile
que l’on déchire dans la rue
Pas à pas ramendons filet
de notre vie imaginaire.

...J’avance en âge, mais vraiment
je recule en toute autre chose
et si l’enfance a pris du temps
à trouver place en moi je pense
voilà qui est fait et je suis
devenu susceptible au point
qu’on peut me faire pleurer rien
qu’en me prenant la main Je traîne
en moi je ne sais quelle santé
plus prompte que la maladie
à me faire sentir la mort
Tout m’émeut comme si j’allais
disparaître dans le moment
Ce n’est pas toujours amusant.
....
Je suis pour le discours humain
Je suis pour la moitié de pain
Le désespoir c’est de se taire
Et si mon langage vous pèse
quoique si léger si fuyant
rien de plus facile à votre aise
que de jeter ce livre au vent.
......
Et si je fais un peu exprès
D’écrire de près de trop près
C’est qu’à des amis inconnus
Je les jette très loin de moi
Ces mots qui paraissent dit-on
D’une banalité sans nom.

Papiers collés

Dieu existe. C’est le manque de tout, sauf de tout. (Papiers collés 1).

La mémoire est comme le dessus d’une cheminée. Pleine de bibelots qu’il sied de ne pas casser, mais qu’on ne voit plus. (Papiers collés 1)
Tous ceux que l’on connaît sans les aimer sont déjà morts.
Nous sommes tous déjà morts pour beaucoup. (Papiers collés 1).

L’écriture a cette vertu de nous faire exister quand nous n’existons plus pour personne. (Papiers collés 1)
Le rêve est l’aphorisme du sommeil. (Papiers collés 1)
Les rêves se souviennent des rêves. (Papiers collés 2)

Fidèle à soi-même, c’est fidèle à son futur, non à son passé. (Papiers collés 1)

Je suis sûr que Dieu existe. Quant à y croire, c’est une autre affaire. (Papiers collés 1)

Comment rendre l’autre bête sans qu’il s’en aperçoive ? Aime-le. (Papiers collés 1)

Écrire, c’est renoncer au monde en implorant le monde de ne pas renoncer à nous. (Papiers collés 1)

Le théâtre, c’est du présent mis en bouteille. (Papiers collés 1)

Il faudrait être indifférent comme l’eau, qui reste plane, de quelque manière qu’on s’y prenne. Qui garde son caractère, quoique se prêtant à toutes les tentatives. L’eau dans un verre. (Papiers collés 1)

L’écriture a cette vertu de nous faire exister quand nous n’existons plus pour personne. (Papiers collés 1)

Écrire est l’acte le moins pessimiste qui soit. (Papiers collés 1)

Mentir, c’est diviniser autrui. (Papiers collés 1)
Quand j’étais jeune, je me croyais immortel. J’ai changé d’avis. (Papiers collés 1)
La curieuse déclination : l’amour, la mer, la mort. (Papiers collés)

[...]
Ce qu’il n’y a pas au-delà
De cette terre menacée
De ce désert en pleine mer
C’est une gaieté particulière
Une bonne humeur
Sans rien d’exubérant
Une gaieté tranquille
Une façon d’être sur la terre
Comme si elle n’existait pas
Et certes on pourrait en douter
Quand le soir tombe au cœur de l’île
Et que la mer ronge son os
Sur les grèves, zones pierreuses
Marché aux puces océanique
Que lèche avec voracité
La langue tranchante des phares
Qui patrouillent l’obscurité.
[...]
Marines,

Bibliographie

Papiers collés, Paris, Gallimard, coll. "Le Chemin", 1960, coll. "L’Imaginaire", 1986
Poèmes bleus, Paris, Gallimard, coll. "Le Chemin", 1962
Une vie ordinaire, Roman poème, Paris, Gallimard, coll. "Le Chemin", 1967, coll. "Poésie", 1988
Papiers collés II, Paris, Gallimard, coll. "Le Chemin", 1973, coll. "L’Imaginaire", 1989
Huit poèmes, Lausanne, Alfred Eibel, 1974 (2e éd.1978)
Notes d’enfance, Quimper, Calligrammes, octobre 1977
Échancrures, Dessin de François-Marie Griot, Quimper, Calligrammes, décembre 1977

Œuvres posthumes :

L’ardoise magique, Charleville-Mézières, Givre, coll. "La fenêtre mentale", avril 1978
Papiers collés III, Paris, Gallimard 1978, coll. "Le Chemin", "Imaginaire"
Lexique, Quimper, Calligrammes, janvier 1981
Lectures, Compte-rendus et articles critiques, Cognac, Le temps qu’il fait, août 1981
Les yeux de la tête, Le Nouveau Commerce, avril 1983
Je suis toujours ce que je vais devenir, Entretiens de mai 1973 avec Michel Kerninon, coédition Calligrammes/ Bretagnes, 1983
Lectures pour Jean Vilar, Texte établi et présenté par Jean-Pierre Nédélec, Cognac, Le Temps Qu’il Fait, 1999.
L’occupation et autres textes. Joseph K., 1996. (ouvrage regroupant tous les textes parus en plaquettes entre 1977 et 1992 dont En vue d’un éloge de la paresse", "Échancrures","Notes d’enfance", "Télé-Notes")
Pour ainsi dire. Finitude, 2004.
Dessiner ce qu’on a envie d’écrire. Finitude, 2005.
J’habite près de mon silence. Finitude, 2006.
La pointe du Raz dans quelques-uns de ses états. Finitude & Fario, 2010.

Correspondances

Correspondance Jean Grenier / Georges Perros, 1950-1971
Lettres de Georges Perros à Jean Roudaut (1968-1978) in Faut aimer la vie, Paris, Eibel / Fanlac, 1981
Jean Paulhan / Georges Perros, 1953-1967
Lettres à Michel Butor, tome 1 (1956-1967); tome 2 (1968-1978), éd. Ubacs 1982-1983
Nantes, Joseph K
, 1996Bernard Noël / Georges Perros, Correspondances, Draguignan, Éditions Unes, 1998 Correspondance de Georges Perros et Brice Parain (1960 1971), éd. Gallimard, 1999 Georges Perros / Lorand Gaspar, Correspondance 1966 - 1978
Jean Grenier - Georges Perros, Correspondance 1950-1971,, Quimper, Calligrammes, 1980
L’Autre Région, Lettres à Maxime Caron, Finitude, Bordeaux, 2002
Pour ainsi dire, Finitude, Bordeaux, 2004
Anne et Gérard Philipe /Georges Perros, Correspondances 1946-1978. Finitude, 2008.